Je suis venu au monde le "31 octobre" à "Hardin - Montana". Si vous n'êtes pas trop nul en math, vous aurez compris que j'ai "22 ans" ans , je sais, je ne les fais pas. Je suis actuellement "célibataire" et aussi "bisexuel", cela vous pose-t-il problème? Moi pas. J’exerce le métier : "ex soldat". Je fais partie des "I fell from the sky" et je trouve ça génial. Une dernière chose, il paraît que j'ai un air de ressemblance avec "Taylor Lautner", vous trouvez que c'est vrai?
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Sur Terre, des gens naissent toutes les minutes, d'autres personnes meurent en même temps. C'est comme ça et l'ont y peut rien. Certains superstitieux vous diront que l'âme d'un défunt qui meurt donne son souffle et son âme à un nouveau né dans le monde, une sorte de résurrection ou de réincarnation, mais si c'était le cas, pourquoi on ne se souvient pas de notre ancienne vie?! En tout cas, si c'est le cas, l'homme qui m'a offert son souffle et son âme en mourant devait être... un assassin... Pourtant le début de ma vie s'annonçait bien, qu'est ce qui a fait qu'elle a changé si vite, si brusquement... pourquoi en suis-je venu a me présenté en comme un assassin? Je vais vous raconter mon histoire...du jour de ma conception, au jours qui m'amena a passé des vacances ici.
Tout a commencer par une rencontre digne de la légende de Poccahontas... Ma mère, Tayanita vivait dans la Réserve Northern Cheyene, tout près de la ville d'Hardin dans le Montana, là où vivait mon père, William. Un jour que mon père menait les chevaux du ranch familial au près, il tomba sur la jeune amérindienne qui se baladait dans le coin. Ils firent connaissance, se revirent souvent. Après quelques années de fréquentation, mon père lui avoua son amour et la demanda en mariage, elle accepta et le mariage fût célébré de manière occidentale et amérindienne. Le jeune couple fit bâtir une maison a mi chemin entre la ville d'Hardin et donc du ranch où mon père avait vécu et de la réserve amérindienne. Mon père avait fait des études pour devenir policier, ma mère elle une formation de secrétaire pour qu'ils puissent vivre paisiblement à l'abri de tout besoin. Quelques années après, et aussi après maintes essais pour avoir un enfant, ma mère apprit la bonne nouvelle à mon père, ils seraient bientôt 3. Mais la grossesse de ma mère était a risque, elle était fragile et pouvait ne pas survivre, mais forte, elle prit le risque.
31.10.1988. Une date que mes parents ne risquaient pas d'oublier, car c'est ce jour là que je vis le jour. Comme prédis, la grossesse de ma mère avait pris une mauvaise tournure. Affaiblie, en mauvaise santé, elle devait encore attendre un mois avant que je ne naisse, mais on ne pouvait plus attendre sinon c'était fichu. Une vraie course contre le temps, une lutte pour la survivre. Ils devaient attendre pour ne pas que moi aussi je meurs, mais plus je restais dans le ventre de ma mère, plus je la tuais... Alors a 7mois et demi de grossesse, la décision était prise...on allait me sortir de là. Mes chances de survie étaient bonnes 80% et celle de ma mère aussi alors autant en finir tout de suite. Je naquis par Césarienne, ma mère fut sauvée, mais je ne respirais pas. De nouveau, la lutte acharné pour que la vie trouve son chemin commença... Quelqu'un a du rendre l'âme à cet instant, béni par mes parents, où je poussais mon premier cri. Le soulagement, la joie, vous vous en doutez, je vivais! Mais la chose était clair, jamais je n'aurais ni frère ni sœur. Ma vie a commencé comme ça, par un combat...une guerre pour la vie.
Mon enfance... La plus belle période de ma vie, même si difficile entre mon héritage Américain et mon héritage Amérindien. Je me différenciais des autres enfants à l'école, j'avais la peau mat, les cheveux noirs, le parfait enfant amérindien quoique légèrement plus clair de peau. J'étais parfait bilingue, Américain et Cheyenne... J'apprenais mes deux cultures et j'avoue sans honte que j'avais une préférence pour ma moitié amérindienne. Sans doute que mes grands parents de ce côté étaient bien plus sympathique sans doute... Depuis tout petit, je voyais mon père en uniforme, c'était prestigieux pour moi, être en uniforme... Alors je voulais être Policier, ou Pompier! Puis arriva mon grand amour, je voulais être militaire! C'était clair, je voulais défendre mon pays... mais si j'avais su où ça allait me mener, je serais rester tranquille...
A mon adolescence, je poursuivais mon rêve, je bifurquais au bon moment pour entrer à l'armée, dans les para-commando... J'avais la taille, j'avais la carrure et la détermination. C'était dur... très dur, il faut des nerfs de plomb pour être para, mais je m'accrochais, tant et si bien, qu'a 20 ans, j'étais dans le commando d'élite... Ma famille était fière de moi, même ceux de la réserve, j'étais la preuve qu'un amérindien peut s'en sortir dans le monde occidentale. Et puis, j'avais le prestige de l'uniforme, prestige qu'il partageait aussi.
Et ce qui devait arrivé, arriva... Je fus envoyé en guerre en Irak... la ce fut le désespoir pour mes parents, qui ne savaient pas si j'allais revenir, car vous n'êtes pas sans l'ignorer, là bas, c'est l'enfer. On ne compte plus les tuer... J'avais 20 ans, je suis partis, j'en avais pour 2 ans sans voir ma famille, a risquer ma vie pour mon pays. Et c'est en allant là bas, que j'ai compris l'absurdité d'être soldats des USA. Quand j'ai vu ces gens crevé dans les rues, ce que d'autres soldats faisaient aux prisonniers... je me suis demander, si je serais encore humain en sortant de là. Oui, j'ai été former a prendre des vies, mais pas celles d'innocents... aujourd'hui, j'ai tuer tellement d'innocents sans le vouloir, que je n'arrive pas a retirer le sang que j'ai sur les mains. Ces femmes, ces enfants et ces hommes pris au piège entre nos feux et les feux de ennemi, jamais je n'oublierais leurs hurlements... Mais s'en était trop, un jour alors qu'on nous tirait dessus, j'ai vu un enfant avec son drapeau blanc et j'ai foncé... je l'ai protégé d'un tir. Blessé, j'ai perdu mon genou gauche, la mobilité de la moitié de ma main gauche, et je ne voyais plus. Ainsi blessé, je fut rapatrié aux USA... Plus jamais je ne retournerais en Irak, surtout blessé comme je le suis, a vie.
Aujourd'hui, j'ai retrouvé la vue, après plus de 2 mois de cessibilité...et ce après de nombreuse opération... Je ne sais toujours pas bouger 3 de mes doigts de la main gauche, et j'ai une prothèse à la place du genou gauche... Je me suis renfermé sur moi même, tout les soirs, je repense a ce que j'ai vu. Toutes les nuits, je m'éveille assailli par les cris et les images de l'horreur de la guerre! Ma vie est devenu un enfer, ma vie se résume à la guerre que je vois et revois sans cesse... je suis devenu un assassin... un monstre. La dépression est telle, que j'ai du déménagé je ne supportais plus mon ancienne ville... J'espère retrouver ma joie de vivre mais surtout mon âme... car oui, je suis mort en Irak quand j'avais 20 ans... on m'a arracher mon âme.
Rhoan N. Blackwood
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